Ambiance de rentrée


Rentrée des classes, rentrée universitaire. Pas de doute, nous sommes bien au mois de septembre.
Alors, voici, des échos de ce qu’on peut entendre sur un campus parisien au moment où les derniers étudiants viennent s’inscrire. Où il est question de frais d’inscription, de cursus, et aussi d’activités plus ludiques !

Transcription:

– C’est l’accueil de quoi, ici ? (1)
– C’est la semaine de la rentrée pour les nouveaux étudiants de l’université Pierre et Marie Curie.
– Et on étudie quoi (2), à l’université Pierre et Marie Curie?
– Alors, on étudie la Science, les sciences, donc Physique, Biologie, Chimie, Sciences de la Terre et la Médecine.

– Il y a la queue (3), hein !
– Eh oui ! Mais tous les jours, c’est pareil.
– C’est vrai ?
– Eh oui.
– Mais on peut encore s’inscrire à… à l’université, là ? C’est pas trop tard ?
– Non, non, c’est pas trop tard.
– Et là, c’est quoi, là ?
– La Scolarité centrale (4).
– Donc c’est pour quoi ?
– C’est pour payer les droits…
– Ah !
– … d’inscription, uniquement.
– Et ça coûte combien ? (5)
– Ça dépend.
– Faut (6) que j’aille demander à l’intérieur?
– Oui.
– Je peux y aller alors.
– Allez-y.

– C’est pour les… Combien ça coûte si je veux suivre des cours à l’université ? Qui peut me dire combien ça coûte de… ?
– Je vous dis combien ça coûte.
– Oui.
– Vous revenez à l’université en Licence ?
– Non, non, en 1ère année.
– Eh bah oui ! Donc en Licence (7).
– En Licence, oui d’accord.
– Bah écoutez, ça vous coûtera 262€, je crois.
– Ça va. Pour une année ?
– Oui, pour une année. Nous, on est encore dans des tarifs raisonnables, hein. Ça va, ça s’étale entre 200€ et 600€ pour un diplôme d’Ingénieur. C’est la fourchette (8) sur laquelle il faut compter sur l’enseignement supérieur (9) public.
– Je vous laisse parce que je vois que vous avez votre cigarette à la main. C’est la pause cigarette.
– Voilà, merci !
– Merci, au revoir.
– Au revoir.

– Vous avez l’air de vous ennuyer, mademoiselle.
– L’attente, à la fac (10).
– L’attente à la fac, ça commence ?
– Non, j’ai déjà fait la queue hier.
– C’est vrai ? Et vous recommencez ? Pourquoi ?
– Bah parce que ça fermait. J’étais sous la pluie.
– Ah, d’accord !
– C’est pas grave (11), on recommence !
– Oh bah là, il pleut pas, ça va.
– Ouais, c’est déjà mieux.
– Qu’est-ce que vous venez faire à l’université ?
– Là ? Payer, mes droits d’inscription.
– Ça va vous coûter combien ?
– 393€.
– Ouh là ! Ça va… C’est pas mal (12) ! Ça veut dire que vous êtes pas en 1ère année, hein!
– Non, 3è.
– Ah oui.
– Et vous étudiez quoi, vous ?
– Les Sciences du Vivant.
– Sciences du Vivant ! C’est toute la nature, tout ça, les petites bêtes (13)?
– Ouais, tous les végétaux aussi.
– Vous voulez faire quoi plus tard ?
– Etudier les fonds marins.
– Ah ! Océanographe ?
– Ouais.
– J’ai appris que c’était une des spécialités, ici.
– Ouais, il y a un Master pas mal (14).
– Moi, je suis arrivé en retard, là. Les cours, vous avez commencé quand ?
– 3… 3 septembre, c’était la vraie rentrée.
– Moi, je croyais qu’à la fac, ça commençait en octobre, c’était tranquille.
– Les facs d’Eco (15), pas les facs autres.
– Alors, je vous laisse faire la queue, hein.
– Merci.

– Bonjour.
– Bonjour.
– C’est… c’est la rentrée à la faculté mais c’est quoi ? C’est les cours de danse ?
– Je suis italienne.
– Non mais c’est pas grave, moi je suis français.
– Ah, OK. Très bien.
– Vous parlez un peu le français ?
– Petit peu. Tout petit, petit peu.
– Et vous aussi, vous suivez des cours ?
– Oui.
– Et vous… vous êtes en 1ère année ?
– Oui, je suis en 1ère année.
– De Physique-Chimie aussi ?
– Non. Je suis en Sciences. En fait, j’ai un double cursus, avec Paris IV (16): Science et Musicologie.
Musicologie?
– Et Sciences.
– Ah c’est pour ça que vous écoutez la salsa !
– Oui.
– Ah, d’accord ! Bon et alors, ça… ça se passe bien, la rentrée ?
– Ça va.
– Ça va ?
– Oui.
– Bon. J’hésite à reprendre mes études. Vous me conseillez ?
– Oh oui, je pense que dans une ambiance comme ça, c’est une bonne idée.
– Oui, hein, ça a pas l’air trop intense ! Et… On peut… On doit pouvoir s’amuser, je pense.
– Oui !
– Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir à l’université Pierre et Marie Curie ?
– Moi c’était pour le double cursus que je suis en fait, qui est unique en France en fait (17).
– D’accord. Mais est-ce que vous aimez beaucoup travailler pour faire un double cursus ?
– Non, c’est parce que je savais pas vraiment… m’orienter (18) soit en science soit en musique. Et là, je peux faire les deux, donc…
– Je dois dire que c’est assez original. Ça fait un peu grand écart (19), quoi ! Mais vous savez pas le métier que vous voulez faire plus tard ?
– Ingénieur du son.
– Ingénieur du son ?
– Oui.
– Très beau métier !
– Et vous regardez les autres danser mais vous dansez pas.
– Non.
– Pourquoi ? Vous êtes timide ?
– Oui.
– C’est la rentrée, vous connaissez personne ? Vous voulez que je vous invite à danser ?
– Non, c’est bon (20). Merci.
– Oh bah merci !

Quelques détails:
1. c’est l’accueil de quoi ? : question très naturelle à l’oral. (Le problème, c’est que ce n’est pas très pratique de la poser autrement ! On peut dire: Qu’est-ce que c’est ici ?)
2. On étudie quoi ? : question elle aussi uniquement orale, équivalente de « Qu’est-ce qu’on étudie ici ?« , qui marche aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. (Style neutre)
3. il y a la queue: il y a beaucoup de monde qui attend son tour devant lui. On dit qu’on fait la queue.
4. la Scolarité: c’est le service de la Scolarité, c’est-à-dire les bureaux qui s’occupent des étudiants d’un point de vue administratif.
5. ça coûte combien ? : c’est la plus façon la plus familière et orale de poser cette question. Un peu moins familier: Combien ça coûte ? Forme neutre : Combien est-ce que ça coûte ? Style soutenu et écrit: Combien cela coûte-t-il ?
6. Faut que… : forme orale de « Il faut que… »
7. une Licence: diplôme en trois ans. Donc on est d’abord en L1, puis en L2, puis en L3.
8. une fourchette (de prix): ce sont les prix compris entre le prix maximum et le prix minimum. On parle aussi souvent d’une fourchette d’âge.
9. l’enseignement supérieur: ce sont les études universitaire. On dit aussi souvent: Le Supérieur.
10. la fac = abréviation familière et très courante de « faculté », qui est synonyme de « université ».
11. c’est pas grave = ça n’a pas d’importance.
12. c’est pas mal: cette expression peut avoir différentes siginfications, selon le contexte. Ici, cela signifie en fait que c’est beaucoup, que c’est cher. Il est surpris par le prix. (Dans d’autres situations: c’est pas mal peut signifier que c’est plutôt bien. Donc c’est un sens totalement différent !)
13. les petites bêtes: une bête, c’est un animal. Ici, c’est une façon familière de parler du monde animal, parce qu’il utilise ce mot pas très scientifique et associé à l’adjectif « petites ».
14. un Master pas mal: cette fois, cela signifie que ce diplôme est plutôt bien, plutôt intéressant.
15. la fac d’Eco: la faculté d’Economie.
16. Paris IV: les différentes universités parisiennes ont toutes un numéro.
17. un double cursus: en France, à l’université, on se spécialise dès la 1ère année. On étudie les sciences ou l’Economie ou les Langues ou la Musicologie, etc… Mais on ne mélange pas les différents cursus, les différentes voies. Donc pouvoir associer des études scientifiques et des études de musicologie n’est pas possible. C’est pour ça qu’elle parle d’un double cursus.
18. s’orienter: pour un élève ou un étudiant, c’est choisir un type d’études, dans un domaine particulier. Il faut choisir son orientation : faire des études scientifiques, littéraires, artistiques, économiques, etc…
19. Le grand écart: c’est ce que font les danseurs ou les danseuses. Ici, c’est une image qui montre que ces deux cursus n’ont absolument rien à voir l’un avec l’autre.
20. Non, c’est bon: c’est une façon plutôt polie de refuser son invitation. Elle veut dire que ce n’est pas un problème si elle ne danse pas, que ça va. (Mais ça le fait rire car en fait, on sent qu’elle ne veut pas vraiment danser avec lui ! Il le prend avec humour.)

14 réflexions sur “Ambiance de rentrée

  1. reyeszjj dit :

    Bonjour Anne, j’ai une question ici

    Au bout de la première conversation, « donc Physique, Biologie, Chimie, Sciences de la Terre et la Médecine » pourquoi ici on doit ajouter cet article « la » devant Médecine mais pas au case de Physique, Biologie ou Chimie…?

    Quand il s’agit d’une matière, il y a des règles là-dessus? toujours il me semblent un peu aléatoires les articles (ou l’omission des articles)

    Merci

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  2. Anne dit :

    Bonjour,
    Normalement, on met toujours un article.
    Mais ici, c’est un peu comme si on pensait plus à des matières étudiées à l’université (ou à l’école) qu’aux sciences elles-mêmes. C’est juste une liste de matières, et dans ce cas, c’est vrai qu’on peut supprimer l’article. Par exemple: Qu’est-ce que tu as comme cours aujourd’hui ? => J’ai maths et physique ensuite. Ou encore: Qu’est-ce que tu as comme option ? => J’ai Biologie. / Je fais Biologie. On peut dire aussi : Je fais de la Biologie. Mais on dit : Qu’est-ce que tu étudies ? => J’étudie les maths et la physique.
    A propos de médecine, on trouve le mot employé avec ou sans article. Ici, la liste aurait pu continuer sans l’article: Médecine.
    On dit : J’étudie la médecine. Mais on dit : Je fais médecine. (pas de la médecine)
    J’avoue que c’est compliqué ! Je ne sais pas si ces quelques exemples peuvent aider! N’hésitez pas si vous avez des questions.
    A bientôt

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  3. Jianjing dit :

    Merci Anne, je peux pas dire que j’ai tout compris, mais sûrement je vais le relire plus tard. Je crois que c’est quelque chose plus de l’intuition que de la grammaire, j’ai l’impression mais je l’exprime pas. Je pense que au fur et à mesure où j’avance, il faut que du temps pour m’éclairer.

    Je dois aussi vous dire que je suis énormément reconnaissant à ce blog de m’avoir donné une possibilité d’apprendre le français en autodidacte. C’est vraiment une perle, et c’est pas le cas de tout le monde! Et je sais pas si les autres vous ont déjà dit, mais pour moi, au-delà de la transcription, c’est votre introduction au début de chaque billet qui m’a appris d’une manière assez importante, maintenant, je souvent me demande “qu’est-ce que je peux dire si c’est moi qui vais présenter cet article?”

    Pour un débutant comme moi, c’est un peu “plus” facile de parler, dans le sens qu’on a plus d’habitude de se passer des erreurs à l’oral, mais à l’écrit, c’est plus marqué. Ce qui m’empêche toujours d’écrire un commentaire ici, c’est que je trouve ce que j’écris terne, mécanique, souvent traduit de l’anglais sans employer la manière particulière du français (J’ai découvert ce site début 2014!). Ce blog m’a aidé beaucoup à surmonter ce “trac”. Bon, je sais que parfois c’est pas mon phrase original et parfois ça ne va pas très naturellement, mais il faut que je commence quelque part.

    Maintenant je suis toujours conscient quand j’emprunte les phrases, j’espère que plus tard, ça viendra plus vite et plus naturellement!

    Je sais pas si quelque phrase ici vous rappelle certains billets? J’en ai déjà employé trois!
    (“j’ai l’impression mais je l’exprime pas” du billet “Yvette, 92 ans: une vie française” et “au fur et à mesure où j’avance” du billet “Douceur de vivre” et ensuite, “C’est vraiment une perle, et c’est pas le cas de tout le monde!” du billet “La patience de Mélissa”)

    Bon, comme vous voyez, je viens de commencer laisser commentaire ici, et je me trompe du nom l’utilisateur la dernière fois.

    Merci Anne, et bonne continuation!

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  4. Anne dit :

    Bonjour Jianjing (est-ce votre prénom ? Masculin, si je ne me trompe pas en vous lisant ? J’espère ne pas être trop indiscrète!)
    D’abord, merci pour ce long et beau message, très bien écrit dans un très, très bon français. Je suis admirative ! Et j’espère que vous n’aurez plus le trac qui vous empêche de m’écrire, parce que d’une part, ce sont des échanges comme ça qui me donnent envie de continuer ce blog, et d’autre part, parce que vraiment, il ne faut pas être bloqué par la peur de faire des fautes quand on apprend une autre langue. (Vous avez dû voir que Svetlana qui laissait souvent des commentaires ici – mais où est passée Svetlana? – n’hésitait pas et m’avait demandé de lui dire ce qui pouvait être amélioré dans ses phrases.) De plus, plus on avance, plus on devient maître des mots pour exprimer vraiment ce qu’on veut dire, ce que vous faites très bien. Bravo !
    Non, on ne m’avait pas dit ça aussi clairement à propos de mes introductions. Merci, car j’essaie d’exprimer et de partager certaines idées, impressions, coups de coeur, tout en essayant de ne pas être trop « lourde », trop longue, trop quelque chose, ou pas assez intéressante, afin de donner envie à ceux qui passent ici. C’est d’ailleurs pour ça que parfois, les billets sont plus espacés: il me faut du temps pour mettre en forme ce que je veux publier, avec parfois la question de savoir si c’est vraiment intéressant après tout.
    Pour finir, je trouve ça parfait de « prendre » en quelque sorte les mots des autres dans une langue étrangère, quand on sent qu’ils expriment ce qu’on veut dire. Et alors, ils nous appartiennent. (Je n’avais pas reconnu ces 3 passages! ça veut dire qu’ils sont à vous.) Encore une fois bravo !
    A bientôt
    Anne

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  5. Jianjing dit :

    Bonjour Anne,

    Oui, c’est ça, c’est mon prénom. Je suis de Chine, donc peut-être ce prénom ne vous laisse pas particulièrement deviner la façon de savoir le sexe (ou genre?) du nom.

    Comme vous le savez, en Chine nous écrivons aussi notre nom en caractères chinois qui donnent une idée beaucoup plus précis. Mais quand nous utilisons l’alphabet latin, un nom pourrait correspondre à plusieurs caractères très très différentes. Donc, c’est vraiment difficile, même pour les chinois, de deviner parfois!

    Alors vous disiez: “….avec parfois la question de savoir si c’est vraiment intéressant après tout.”

    C’est vrai que parfois, au milieu de certain billet, je me demande aussi: “ah, c’est vraiment difficile cet extrait sonore, et il n’a pas l’air très intéressant! Est-ce que c’est bien au-delà de mon niveau actuel? Est-ce que c’est útil de le finir en “peinant”? Est-ce que je peux le sécher?” Mais très vite, je me dis: “Allez, continuez! Il faut pas travailler moins que votre prof!”

    Maintenant je suis en train d’aller vers la fin 2012, j’ai jamais raté un seul billet dès le début parce que vous ne l’aviez jamais ratée, la transcription!

    Ce que je veux dire (à nouveau), c’est que ce blog me vraiment, vraiment, vraiment motive, et j’exagère à peine, peut-être parce que maintenant, je n’ai pas autant d’occasions de voyager au pays francophone pour améliorer mon français que les autres, je connais les limites.

    C’est un peu ironique qu’à l’ère numérique, on est bombardé des courses de langue tout à fait variées, mais en même temps, j’ai vraiment l’impression que les courses (en ligne ou téléchargées) sont devenues de plus en plus en surface et malheureusement, très commercialisées.

    Quand mon père (et sa génération) étudiait l’anglais, pendant les années très perturbées en Chine (~1975), il n’avait rien qu’un roman classique et un ancien dictionnaire, pas de manuels, pas de Harry Potter, pas de commentaires. Il a relevé des tas d’extraits, et il aurait pu recopier tout le livre, car il ne serait jamais sûr à cette époque-là que l’aide reviendrait, et il faudrait l’utiliser pleinement.

    Quand il s’agit de mon apprentissage du français, avant j’avais l’impression que j’avais eu tout, mais en même temps, rien. C’est ce blog qui m’ouvre la porte au vrai monde du français.

    Eh, je commence à mettre en question la pertinence de ce commentaire, il a été vraiment trop long, je crois que j’ai besoins de sommeil. (Si un jour mon récit serait digne d’un billet d’Arte radio……bon, j’en suis encore très très loin, mais c’est grâce à ce blog que je connais l’Arte, maintenant un de mes sites préférés)

    Je vous promets que c’est tout pour mon récit un peu personnel ici. On se retrouve dans un autre billet!

    À bientôt, Anne!

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  6. Svetlana dit :

    J’y suis, Anne. Bonjour, ça va?
    Un jour j’ai compris que je n’ai rien à dire. Alors j’ai décidé de faire une petite pause pour savoir que j’ai désappris m’exprimer encore plus. Savoir s’exprimer ce n’est pas facile. C’est comme dire oui ou non, voir seulement le blanc ou le noire, bruler ou geler, pleurer ou rire, monter ou déscendre, vivre ou mourir, sans nuances. Tu montre le français en couleur. Voilà pourquoi j’adore ton blog et j’en ai très besoin.
    Chez nous les pommiers fleurissent. A bientôt

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  7. Anne dit :

    Bonjour Jianjing, J’ai beaucoup de retard pour répondre à ce message très intéressant et très agréable à lire. Merci pour ce récit de la façon dont vous vivez avec le français sans vivre en France. Et je suis bien sûre très contente quand je sens que j’apporte quelque chose de particulier dans tout cet enseignement du français. En fait, c’est parce que c’est personnel, à partir de ce que j’aime ou de ce qui m’intéresse et que j’ai envie de garder quelque part et de partager.
    (ET c’est vrai qu’il y a bien sûr beaucoup de sites très commerciaux! (Ou aussi des gens qui s’approprient sans demander l’autorisation ce que les gens comme moi mettent gratuitement sur internet, pour en tirer de l’argent pour eux !)
    J’ai beaucoup aimé ce que vous racontez de votre père. Je me retrouve dans sa façon de « collectionner » précieusement les mots d’une autre langue.
    A bientôt

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  8. Anne dit :

    Ah, Svetlana ! Grand plaisir d’avoir de tes nouvelles ! Je comprends ce besoin de faire des pauses. Et aussi cette frustration de ne pas pouvoir dire les choses comme on veut. C’est juste que je m’inquiétais pour toi et je me demandais si tout allait bien chez toi. On ne se connaît pas personnellement, mais depuis le temps que tu écris des commentaires, tu fais partie de mes « proches » d’une certaine manière. 🙂 Bon, je sais que tu es là (avec ou sans commentaires), donc tout va bien !
    Ici, ce sont les lavandes qui viennent de commencer à fleurir. ça sent l’été.
    A bientôt Svetlana. Continue bien ton français ! (qui marche très bien)

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  9. Svetlana dit :

    Bonjour Anne,
    merci pour chaque mot que tu as écrit pour moi. Je suis infiniment ravie quand tu me réponds. Connaître que je fais partie de tes « proches » c’est super! Toi aussi. J’ose dire « mon amie française ».
    Les lavandes font rêver. Je voudrais moi aussi voir ça. A bientôt .

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  10. Jianjing dit :

    Bonjour Anne,

    Non, je ne l’ai pas encore écouté, normalement j’utilise la fonctionnalité pour me choisir aléatoirement les enregistrements chaque fois, par vraiment dans l’ordre.

    Mais, j’espère que vous pouvez m’aider à identifier une chanson que je me suis rencontré sur l’Arte samedi, c’est une chanson d’un film très très beau, si vous pouvez le regarder d’ici 5 jours, voici le lien:

    http://www.arte.tv/guide/fr/048250-000/j-irai-mourir-demain

    C’est une chansonnette que la famille de Lea lui chante à 1h08m

    Si vous allez le rater, la chanson je la mets sur Dailymotion, le lien:

    Merci!

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  11. Anne dit :

    Bonjour Jianjing,
    J’ai regardé ce passage et écouté la chanson. Mais comme c’est un film allemand, ce n’est pas une chanson qu’on connaît particulièrement en France. Donc je ne peux pas t’en dire plus, à part donner les paroles si besoin.
    Ce film est beau mais d’une tristesse absolue… Quel grave problème. C’est éprouvant de regarder un film comme ça.
    (Mais au fait, je pensais qu’ARTE n’était pas accessible aux Etats Unis.)

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  12. Jianjing dit :

    ah, dommage, je la trouve très belle, peut-être c’est une chanson faite seulement pour ce film. je vais essayer de faire l’appel à mes contacts allemands, merci!

    (aux états-unis, on a l’accès à presque la moitié des émissions d’Arte)

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