Et voilà, il n’y en a plus ! Terminé, tout mangé !
Mais au fait, comment prononce-t-on plus ? Et je ne parle pas seulement du problème du son U. Faut-il prononcer le S ? Et comment ?
Ligia, voici un premier billet pour commencer à répondre à ta question. J’ai essayé de séparer les problèmes. Donc il y aura une suite.
Donc il n’y a plus de gâteaux.
Dans ce cas, on ne prononce pas le « s ». C’est ainsi lorsque plus est le deuxième terme de la négation: ne… plus.
– Promis, je ne le ferai plus.
– Il ne répond jamais. A croire que son téléphone ne marche plus !
– Non merci, je n’en veux plus.
– Quand j’ai commencé ? Je ne sais plus. J’ai oublié.
– Il n’y croit plus. Il a complètement renoncé.
– Je n’en peux plus ! C’est trop fatigant.
Négatif aussi et donc muet :
– Moi non plus / Eux non plus.
– Plus jamais ça !
Mais bien sûr, il y a toujours une petite subtilité.
Ce serait trop beau s’il n’y avait pas de cas particulier !
Le « s » est prononcé dans les phrases suivantes, comme un « Z », pas comme un « S ». Mais c’est juste pour faire la liaison si le mot qui suit commence par une voyelle:
– Il ne reste plus un seul gâteau dans la boîte.
– Je n’ai plus assez de farine pour en refaire.
– Je n’ai plus envie de cuisiner. (Mais: Je n’ai plus très envie de cuisiner.)
Cependant, cette liaison est facultative !
Ne pas la faire correspond à une façon de parler un peu plus familière, dans un style moins soutenu.
Et donc, troisième étape, en général, on va aussi laisser tomber « ne », ce qui est le niveau de langue le plus familier, mais très courant et naturel :
– Il reste plus un seul gâteau.
– J’ai plus assez de farine.
– J’ai plus envie de cuisiner.
Donc en prenant le problème dans l’autre sens, ce serait bizarre de faire la liaison si vous ne dites pas « ne », il y aurait comme un téléscopage des styles. Et même, celui qui vous écoute pourrait comprendre le contraire de ce que vous vouliez dire… (Mais ça, on en parle dans le prochain billet !)
Pour terminer ce premier billet sur la question, voici deux expressions :
1- avec un « S » prononcé comme un « Z », à cause de la liaison qui est obligatoire: Plus ou moins.
– Tu as compris ? C’est clair ?
– Plus ou moins.
(Cela signifie que ce n’est pas parfait, que ce n’est pas totalement clair. C’est entre les deux.)
2- avec un « S » toujours muet : Ni plus, ni moins.
Ils appellent ça un restaurant d’entreprise mais c’est une cantine, ni plus ni moins.
(Cela signifie que c’est équivalent, pareil.)
Et bien sûr, comme c’est un problème de prononciation, je vous ai enregistré tous ces exemples ici :
A suivre…
C’est clair, c’est trés bien. Je vais reécouter plusieurs fois ce podcast.
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Pour que ne pas t’embêter, Anne: c’est très utile.
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Bonjour Anne, pourrais-tu raconter cette recette à tarte, le plaisir de la table familliale? A bientôt!
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Bonsoir Svetlana,
– Oui, je ferai quelque chose là-dessus un de ces jours pour compléter la photo sur instagram. En attendant, cette tarte a été mangée ! Il n’y en a plus une miette.
– tu as écrit: « familliale ». Famille prend 2 « L » mais familial n’en prend qu’un !
– Tu as écrit dans un autre commentaire : « c’est facile de m’avancer avec le contenu corrigé ». S’avancer est différent du verbe avancer: s’avancer, c’est prendre de l’avance. (Par exemple: J’ai du temps libre, il faut que je m’avance dans mon travail pour ne pas être débordée plus tard.) Avancer, c’est progresser. Donc je pense que tu voulais dire: C’est facile pour moi d’avancer.
– Tu as écrit: « C’est ce qu’on est besoin ». Il faut dire: C’est ce dont on a besoin. On met « dont » quand le verbe est suivi de « de »: avoir besoin de => c’est ce dont j’ai besoin. / avoir peur de : c’est ce dont j’ai peur. / Parler de : c’est ce dont il parle.
Il y a quelques autres détails, je corrigerai plus tard.
Merci pour tes idées (et tes encouragements) ! Après, il faut juste que je trouve le temps pour les réaliser !
Bon début de semaine.
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– Ce sont les autres qui m’inspirent et je parle un peu à travers eux !
Bonjour Anne, je n’est pas compris le sens de cette phrase. Excuse-moi, je l’ai relue et voila, je serai plus attentive. Que les autres t’inspirent… C’est très intéressant. Je voulais dire que tu parles un peu plus en ajoutant des podcasts. A bientôt.
RÉPONSE
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Merci beaucoup, Anne, pour toutes les exemples ! Je vais les répétér afin de mieux les « digérer ».
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désolée, j’ai tapé un accent de plus sur répéter…
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Bonjour Ligia, je prépare la suite pour dans quelques jours !
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Bonjour Svetlana, Oui, je voulais dire que j’aime bien écouter ce que disent les autres et le partager quand je trouve ça intéressant, pour une raison ou une autre: les idées, la façon de parler, les situations, les mots employés. Mais je réfléchis à ce que je peux enregistrer moi-même ! En attendant, je parle aussi dans pas mal de conversations sur France Bienvenue ! (même si le site est un peu au ralenti en ce moment…)
Juste une petite correction dans ton message: Je n’ai pas compris… (avec l’auxiliaire avoir, pas l’auxiliaire être: mais à l’oral, ça ne s’entend pas. Pas de différence de prononciation entre est et ai.) Bonne journée à toi.
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Bonjour Anne, je voudrais faire quelques commentaires sur tes photos.
Mistral: j’en ai lu dans des livres de Peter Meyle. Il disait que ce vent souffle 100 fois l’an. Et encore, il était une fois Frédéric Mistral qui a chanté la Provence.
Chêne: qu’il devienne grand, ton chêne! Certaines grandes plantes ont très, très petites graines. Je reqarde la poussière des graines du pavot grandire en fleure forte. Pourrais-tu donner plus exemples sur la proposition subordonnée infinitive? Il y a deux ou trois mois je n’ai compris pas du tout ce thème.
Ceux qui: il y a ceux qui cultivent eux-mêmes des tomates et ceux qui les achetent aux marchés. J’ai vu tes plants de tomates sur l’une de tes photos. Moi aussi, je les cultive, elles ont 6-7 feuilles aujourd’hui et ont l’odeur délicieuses.
Merci de m’avoir corrigé. A bientôt.
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Génial, quand vous expliquez ça devient très clair et simple …Merci d’avance, Anne !
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-Ma bête noire : corriger des copies.
Anne, tu gaspilles aussi beaucoup d’énergie à corriger mes erreurs. Peut-être, je vais en sortir moi-même?
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Aucun problème, Svetlana ! J’ai parlé de copies (120 à peu près à chaque fois, c’est ça le problème majeur…), pas de commentaires ! ça ne me prend pas beaucoup de temps de corriger tes erreurs, je sais que ça te sert (contrairement à ce que je corrige pour certains étudiants qui s’en fichent!), et de toute façon, si je n’ai pas le temps, je ne le fais pas (ou plus tard). Donc tout va bien.
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Merci, Anne, pour ton aide précieuse! D’accord.
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Je crois que je vais répondre à tes commentaires sur les photos et remarques que j’ai mises sur instagram en enregistrant quelque chose ! Mais patience ! Je ne voudrais pas que ce soit ennuyeux et trop nul (ni trop long), donc il faut que j’y réfléchisse un peu.
En attendant, occupe-toi bien de tes tomates aussi !
Juste un truc: ceux qui les achètent aux marchés. Ne mets pas ça au pluriel. On dit: au marché.
Je vais au marché toutes les semaines. / Je fais mes courses au marché le samedi.
Pour le mettre au pluriel, il faut dire : sur les marchés. Et c’est un peu différent je pense. Par exemple: Mon frère vend ses légumes et ses fleurs sur les marchés. / Ses clients aiment bien acheter leurs légumes au marché.
(Histoire vraie…)
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Bonjour Anne, je vais attendre tes billets intéressants. Merci pour ton univers. Ce truc est étonnant pour moi. Je ne le saurais jamais sans toi. A bientôt!
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