Margaux et Harriet – les richesses du web (7)

Je reviens par ici pour partager avec vous une de ces richesses du web qui élargissent la vie. Connaissez-vous Margaux Brugvin, cette jeune femme journaliste qui nous parle d’art ? Je l’ai découverte sur instagram il y a déjà un bon moment et j’apprends toujours énormément en l’écoutant et en regardant ses présentations très documentées et très riches. Ce que j’apprécie vraiment, c’est sa façon très vivante de présenter les sujets qui lui tiennent à coeur. Et comme d’habitude, ce qui est parfait pour quelqu’un qui apprend le français ou souhaite l’entretenir, ce sont les sous-titres, sur lesquels il n’y a rien à redire : pas de fautes d’orthographe, pas d’erreurs de transcription. C’est fiable !

Pour vous donner envie de suivre le travail foisonnant et régulier de Margaux Brugvin, j’ai choisi sa présentation récente d’une exposition qui se tient actuellement au Musée d’Orsay à Paris – que j’espère avoir le temps d’aller voir avant qu’elle se termine en janvier. Margaux a su me donner envie de découvrir une peintre norvégienne totalement méconnue en France, Harriet Backer. Oui, je dis Margaux. Pourtant je ne la connais pas personnellement. Mais elle a ce don de nous rendre toutes proches ses rencontres artistiques en y mêlant son propre cheminement et ses émotions, avec beaucoup de sincérité, d’humilité et à travers un très joli français.

Grâce à Margaux donc, j’ai beaucoup appris sur cette artiste née en 1845 et morte en 1932, sur sa vie, sa peinture, dont on a un bel aperçu ainsi qu’une analyse dans cette vidéo, sur son parcours qui est celui d’une femme émancipée, sur le monde artistique de son temps et le contexte historique. J’ai beaucoup apprécié ce que dit Margaux sur les images un peu fausses qu’on peut avoir de l’histoire de l’art telle qu’elle nous est bien souvent présentée. De quoi piquer notre curiosité ! Et tout cela sans lourdeur, dans un format ni trop court ni trop long. Merci à Margaux pour ce riche travail !

Ou sur instagram :

Il est question aussi des trois soeurs d’Harriet, notamment d’Agathe, sa soeur pianiste et compositrice, dont on peut écouter les oeuvres, ici par exemple.

Si vous avez envie de suivre Margaux Brugvin sur son compte Instagram, c’est ici. Elle y met à l’honneur des femmes artistes, des expositions et certaines oeuvres en particulier. Vous y écouterez des interviews qu’elle a menées. Elle partage aussi des livres qui l’ont marquée et qu’elle nous recommande. Je trouve toujours cela passionnant.

  1. en plein air : à l’extérieur, dehors
  2. cette exposition m’a transportée : elle m’a vraiment plu, elle m’a enthousiasmée
  3. des femmes enfermées dans leur domesticité : enfermées dans leur vie domestique, c’est-à-dire leur vie et leurs tâches quotidiennes au sein de leur foyer
  4. à mesure que j’avançais dans cette expo : peu à peu, en découvrant cette expo plus en détail
  5. des oeuvres d’une facture plus classique : dont la composition, la fabrication est classique
  6. faire scandale : causer un scandale, choquer
  7. des professeurs très académiques : qui respectent des canons très classiques
  8. le juste milieu : ni trop radical, ni trop classique
  9. en dilettante : sans en faire le centre de sa vie, en amateur
  10. au grand dam de leurs parents : au grand regret de leurs parents, qui auraient préféré que leurs filles aient des vies plus conventionnelles.
  11. un chaperon : quelqu’un qui était chargé de surveiller une femme ou une jeune fille quand elle sortait, pour être sûr que les convenances étaient respectées
  12. être sur un pied d’égalité : cela signifie que deux personnes traitent d’égal à égal
  13. être à mille lieues de quelque chose : être très éloigné de quelque chose (au sens figuré). On dit souvent par exemple : j’étais à mille lieues de penser que… / être à mille lieues de soupçonner quelque chose.
    Le terme féminin lieue est ancien. C’était l’unité de mesure utilisée avant les mètres. Une lieue représentatit à peu près 4 km. On trouve ce terme dans le conte du Petit Poucet, qui chausse des bottes de sept lieues, des bottes magiques, volées à un ogre.

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