En automne et en hiver, on mange des châtaignes grillées, en appelant ça des marrons chauds; ça sent bon et ça réchauffe les doigts quand on les achète dans la rue !
Pour Noël, il y a des recettes de dinde aux marrons.
Et côté douceurs, les marrons glacés sont aussi traditionnels que les chocolats qu’on offre pour les fêtes de fin d’année.
Toute l’année, vous pouvez aussi manger de la crème de marron, une sorte de confiture de châtaignes.
Vous pouvez faire des gâteaux avec. Il y en a un qui s’appelle l’Ardèchois, parce qu’on trouve beaucoup de châtaigniers dans le département de l’Ardèche. Très facile à faire ! Et il plaît même à ceux qui n’aiment pas la crème de marrons. Voici la recette familiale. (Mais personnellement, je préfère le faire cuire dans un moule à cake – rectangulaire – plutôt que dans un moule rond.)
Bon appétit !
Et pour finir, nous avons bien sûr des expressions à base de marrons et de châtaignes !
– Tirer les marrons du feu : aujourd’hui, la plupart des gens l’emploient pour dire qu’on tire avantage d’une situation pour soi-même, qu’on prend un risque et qu’on est payé en retour. (L’idée, c’est que c’est difficile de retirer les marrons du feu parce que ça brûle.) A l’origine, c’était le contraire: on prend les risques pour quelqu’un d’autre, on fait le plus dur et c’est quelqu’un d’autre qui en tire tout le bénéfice.
– Prendre une châtaigne, en argot, c’est recevoir une décharge de courant en manipulant un appareil électrique mal isolé par exemple. C’est une sensation désagréable comme celle de se piquer sur les piquants de la bogue dans laquelle se trouvent les châtaignes.
– Une châtaigne ou un marron, en argot, c’est aussi un coup: on peut donner ou recevoir une châtaigne ou un marron.