Le jeune papa qui voulait apprendre à cuisiner

CuisinerC’est très à la mode de raconter des histoires de la vie des gens ordinaires. C’est ce qu’ont compris les entreprises pour se faire de la publicité, poussant ainsi plus loin la vieille idée de mettre en scène des utilisateurs de leurs produits. Maintenant, ce sont de véritables petits films, à regarder sur leur site ou les réseaux sociaux. Et la cuisine est partout ! Je suis donc tombée sur de nouvelles vidéos qui mettent en scène un cuisinier plein d’énergie et des apprentis-cuisiniers, avec en arrière-plan cette fois-ci une marque d’huile qu’on trouve partout. (Mais ils ne passent pas leur temps à mentionner le nom de cette huile. Donc c’est regardable comme une petite tranche de vie.)

Fred et CédricEncore de la cuisine, allez-vous dire ! Oui, mais c’est surtout parce que j’ai trouvé que les échanges entre Fred et ceux qui ont besoin de ses conseils étaient une belle leçon d’oral, pleine de naturel, de mots familiers, la vraie vie donc! Et accessoirement, j’ai retenu une astuce pour faire une excellente mayonnaise, que je testerai un de ces jours !

Voici donc l’un de ces épisodes, en cliquant ici, où Fred apprend à Cédric comment s’y prendre et épater sa compagne en lui cuisinant de bons petits plats.

Mise à jour (décembre 2019): Dommage, cette vidéo n’est plus disponible !
Il n’en reste qu’une sur le site Lesieur, à regarder ici. Mais je n’avais pas choisi le bon épisode !

Transcription
Vous savez quoi ? Pour moi, la cuisine populaire, c’est à la fois des plats simples et gourmands. Bah ça, c’est tout ce que j’adore. Mais cuisiner au quotidien, c’est parfois compliqué pour ceux qui manquent de temps, d’expérience ou encore d’idées. C’est pourquoi j’ai décidé d’aller à leur rencontre, pour partager avec eux toutes les petites astuces que j’ai pu glaner au cours de ma vie de cuistot (1) tout terrain (2). Parce que après tout, cuisiner sans en faire tout un plat (3), croyez-moi, c’est possible.

– Oui, oui, non non, t’inquiète pas, non, non, je t’attends, non, non. Je suis juste à la sortie du métro. Non, non, prends ton temps. Tout va bien, à toute (4), ciao.
Là, j’étais en ligne avec Cédric. Il est toujours à la bourre (6). Ça, on m’avait prévenu. En fait, il est éditeur de jeux vidéo, il bosse comme un dingue (7), et en plus de ça, il vient d’avoir un petit bébé avec sa compagne (8) Malène. Alors, jusqu’à présent, c’était elle qui était la préposée aux fourneaux (8). Mais là, depuis l’arrivée du petit, franchement, il a décidé de mettre la main à la pâte (9).

– Enchanté. Ça va ?
– Désolé, je suis à la bourre.
– Non, mais t’inquiète (10), tout va bien !
– Donc j’ai pas eu du tout le temps de faire les courses.
– Eh bah super ! Comme ça, ça veut dire qu’on va les faire !
– Voilà. Nickel. (11)
– Je te suis parce que moi, je suis en terre inconnue.
– Tu es en terre inconnue ! Tu es à Montreuil ! Bienvenue à Montreuil.
– Bonjour monsieur.
– Bonjour.
– Ah, j’adore ce genre d’épicerie !
– On a beaucoup voyagé. On est resté deux semaines en Thaïlande, Malène a pris des cours de cuisine thaï, mais pas moi. Donc Fred…
– OK, donc je vais être ton coach de cuisine thaï,si je comprends bien. Tu sais en Thaïlande, tu as dû sûrement manger… il y a deux plats nationaux, c’est le Tom Kha Kai, la soupe de poulet au galanga et à la citronnelle. Et puis tu as le fameux curry vert. Moi, je suis le roi du curry vert.
– Ça, tu vas nous faire plaisir ! On adore !
– Les piments.
– Les fameux petits piments oiseau. Ciboule. Ah, des petites tomates ! Gingembre et citronnelle. Quatre beaux citrons verts. Vous avez du basilic thaï ? Ouais, super. C’est à la fois un compromis de basilic tel que tu le connais mais anisé et citronné.
– Anis, c’est ça.
– Merci messieurs. Allez au revoir.

– C’est nous !
– Bonjour.
– Bonjour.
– Malène.
– Oui, enchanté.
– Bonjour. Enchantée.
– C’est quoi, ce charmant petit accent ?
– Ça vient du Danemark.
– Non ! Tu es danoise ! Ah, j’adore ! C’est toi, Malène, qui cuisines, hein.
– Ouais. Enfin à 95 %.
– Tu sais quoi ? Bientôt, ça va être Cédric.
– Ah, j’ai hâte !
– Je jette un petit coup d’oeil dans le frigo. Ah oui, d’accord ! Ça, c’est du frigo (12) bien rempli, hein ! Si on fait duo petites pétoncles et crevettes, c’est parti !
– Bon bah, je vous laisse travailler, les garçons, et je vous dis à plus tard.
– Bon alors, l’idée, c’est qu’on va réaliser une pâte de curry. J’ai mis l’équivalent de deux petites bottes de coriandre (13). On va mettre dix brins de ciboule. Tout simplement, tu vas l’ébarber. Hop ! Ensuite, la citronnelle, tu coupes la base, une petite encoche, comme ceci. Bravo.
– Et là, j’enlève…
– Là, tu vas l’éplucher.
– Et donc là, donc faut que je coupe.
– Tu vois ce mouvement ?
– Alors, je descends et après, je pousse.
– Tu pousses, tu casses ton poignet. Clac !
– Ah oui carrément, c’est technique, hein !
– Super, parfait. Tu l’as, le geste. C’est parfait, c’est nickel. Je le mets à nouveau directement dans la cuve du robot. Ensuite, l’ail.
– Ça, je crois que je sais faire.
– Vas-y. Montre-moi.
– C’est un truc comme ça, je crois.
– Attends, attends ! Ouh là, ouh là, là ! Qu’est-ce que… Ouh là, là là ! Oh là, là ! Oh, ça sent les urgences (14)! Oh mon dieu, tu m’as fait peur ! Le tranchant toujours vers l’extérieur. Et là, tu peux… Tac ! Voilà. Parfait. Alors, ensuite, le gingembre. Alors, il y a des fibres partout mais d’autant plus au centre.
– C’est comme une mangue finalement, non ?
– Exactement. Ce qui nous intéresse, c’est juste ce qu’il y a pile en-dessous la peau. Une fois que tu l’as bien épluché, tu vas le râper. Mais attention, tu vas t’arrêter pile juste là (15), à l’arrivée des grosses fibres. Il nous faut en fait l’équivalent d’une cuillère à soupe bombée de gingembre. Hop ! Alors ensuite, tiens, notre fameux petit piment. Comme Malène est en train d’allaiter, un seul, ça suffira. Je vais le fendre en deux. En fait, tu sais, il faut absolument enlever les petites graines. Et puis tu sais, les petites graines blanches, là tu as ici le centre en théorie d’un cercle. Tu poses ta main ici, et ensuite, tu vas rayonner. Bravo, parfait ! Tu maîtrises ! Ensuite, tu mets le zeste d’un seul citron. Si tu râpes un peu trop, tu vas attaquer le blanc et le blanc, c’est très amer. Tu frôles la petite râpe comme ceci. Notre fameux basilic thaï, on va effeuiller à peu près la moitié de cette botte, sachant que l’autre moitié, on va la réserver pour la fin de la cuisson. Tout ça, on va le mettre sur ton super joli robot. Et là, on va rajouter de l’huile, fleur de colza, c’est nickel, jusqu’à temps qu’on (16) obtienne la consistance d’un pesto. Voilà, là, c’est bien souple. Sens-moi ça !
– Oh, c’est top !
– Hein, on y est, hein ! Ça c’est une pâte de curry. Sache (17) une chose, c’est que cette pâte-là, elle a le mérite et l’avantage de se congeler.
– On peut en faire beaucoup plus et…
– Eh bah c’est ça, tu vas doubler, tu vas quadrupler les quantités. Après, tu fractionnes ça dans des sacs congélation. Au dernier moment, imagine que tes invités arrivent dix minutes après, au débotté (18), tu peux les épater (19). Maintenant que je sais que Malène est danoise, j’ai un peu reluqué (20) ce qu’il y avait dans ton frigo. J’ai vu qu’il traînait du saumon et j’ai vu surtout un truc génial, ce petit reste de pommes de terre, là. Je vais t’apprendre la petite sauce danoise qui va parfaitement avec la salade de pommes de terre. Là, on va faire une mayonnaise vraiment pas comme les autres. Alors maintenant, si tu as pas le temps de faire une mayonnaise, rien ne t’empêche de prendre une mayonnaise déjà toute faite, il y a zéro stress. En fait, cette petite mayonnaise, elle est extraordinaire, tout simplement à cause d’un seul truc, c’est qu’elle est faite avec un œuf, mais attention, un œuf coque (21).
– Ah oui !
– Ça bout (22). Et là, voilà. Un petit trois, trois quarante.
– Je coupe en morceaux.
– En petites rondelles, voilà comme ça. Là, voilà, on va casser la cuisson. Là, je vais l’écaler (23). Je vais le mettre dans le fond. Ensuite, tu mets l’équivalent d’une cuillerée à soupe de moutarde. Je vois que tu as une huile tout terrain, Isio 4 (24), tu vas mettre un petit 15 centilitres d’huile, et là, tu vois, l’émulsion prend tout de suite. Regarde, elle est crémeuse. Ça, c’est l’effet œuf coque. Ta mayonnaise, elle a un goût d’oeuf coque.
– Une mayonnaise comme ça, je la ferai.
– On va alléger cette mayonnaise. Tu sais, tu prends un petit yaourt bulgare, un truc comme ça, là, comme tu as. C’est là où le fameux curry de madras rentre en scène.
– Deux, trois pincées, quoi.
– Exactement. On va mélanger. J’ai vu que dans ton frigo, tu avais une petite botte de ciboulette qui traînait. Voilà. C’est parfait, c’est nickel.
– Ça sent bon !
– Allez, viens là, Malène. Je voulais te faire une petite surprise. J’ai fait une salade de pommes de terre à la danoise !
– Comment on dit en danois ?
– Hum ! Bon appétit !
– Il y a du curry dedans. Mayonnaise.
– Mayonnaise maison.
– Mayonnaise maison en plus !
– Avec une technique incroyable d’ailleurs ! Mais je te la donne pas ! C’est la mienne, hein.
– Ah, elle est excellente ! Ouah, meilleure que celle de ma mère ! J’ai l’impression d’être chez moi, là, un peu au Danemark.
– Ah, ça me fait plaisir, ça ! Deuxième round, c’est parti. On est d’accord que l’huile est déjà incorporée dans la pâte de curry. Ça, je vais en réserver un tout petit peu pour la fin. On va faire saisir ça sur feu vif, hein, pendant une minute. Le lait de coco.
– Je coupe les tomates en deux ?
– Tu me coupes les tomates en deux. Moi, pendant ce temps-là, je vais écosser (25) les petits pois.
– Mon père, il a un jardin potager. Et mon grand-père avait un jardin potager. Tu vois, récupérer les petits pois…
– Ecosser les petits pois ?
– Ça c’est des souvenirs d’enfant quand tu es gamin!
– Une punition ?
– Cédric, viens m’aider !
– Ok J’arrive.
– Ensuite, crevettes.
– Crevettes direct.
– Au bout de deux minutes, je rajoute les petites pétoncles, comme ceci.
– Ah l’odeur !
– Tu as vu ! C’est quelque chose (26), hein ! Et là, au dernier moment, tu rajoutes ça. Ça va non seulement lui redonner de la couleur, mais en plus, paf (27), tout le côté herbacé, tu vas l’avoir en bouche. Je mélange une dernière fois. Et là, citron vert. Tout le bénéfice des citrons verts, c’est qu’il y a pas de pépins. Donc tu peux y aller comme ça, sans aucun problème. Là, je vais rajouter la sauce poisson, le fameux Nuocmam. Est-ce que tu as un petit peu de sucre par hasard ? Ça, on va en mettre un tout petit peu pour casser l’acidité du citron vert et du nuocmam. Et là, on n’oublie pas, tu te souviens, on avait réservé un peu de basilic thaï. Voilà.
– Et tu le mets entier comme ça ?
– Direct comme ça, au tout dernier moment. Là, je peux te dire que Cédric a pas épargné sa peine, hein ! Là, c’est le roi du curry vert.
– Honneur aux femmes.
– Ça sent ultra bon, hein. J’ai l’impression d’être en Thaïlande. C’est franchement excellent !
– C’est cool !
– Ah oui c’est super bon. J’espère que tu as retenu les… les astuces et les recettes, parce que… ce que…
– Toute la pression, là tout de suite !
– Le féminisme est né au Danemark ! Tout le monde sait ça.
– Exactement. Moi, je cherche (28) le petit et toi, quand tu rentres en premier, tu me feras ça, quoi !
– Tu vois, je t’ai fait gérer ton planning.
– Voilà, j’ai déjà…
– Cédric, tu as gagné…
– Sérieux ?
– Ma cuillère fétiche, que j’ai ramenée de Thaïlande. Ma cuillère thaï. C’est pour toi.
– C’est gentil !
– C’est ton petit trophée. C’est pas grand chose mais quand même.
– C’est super important.
– Je fais la bise, la bouche pleine.

Allez on se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle rencontre. A nouveau, il y aura de la recette, de la gourmandise et plein de petites astuces pour le quotidien.

Des explications :
1. un cuistot : abréviation familière de cuisinier.
2. Tout terrain : emloyée ici, cette expression indique qu’il sait cuisiner en toutes circonstances, en s’adaptant à tout. Normalement, ce sont les vélos ou les véhicules qui sont tout terrain.
3. Sans en faire tout un plat : il joue sur les mots puisqu’on est dans le domaine de la cuisine. Cette expression signifie qu’on n’accorde pas plus d’importance que nécessaire à quelque chose, qu’on ne complique pas la situation inutilement.
4. À toute : c’est le raccourci de A tout à l’heure, qui signifie qu’on se voit très bientôt dans la suite de la journée.
5. Être à la bourre : être en retard (très familier)
6. bosser comme un dingue : travailler comme un fou (familier)
7. sa compagne : c’est le terme qu’on emploie quand dans un couple, les gens ne sont pas mariés. Pour un homme, on utilise le masculin : son compagnon. Cédric est le compagnon de Malène.
8. être préposé aux fourneaux : c’est l’expression habituelle pour parler de celui qui a pour tâche de faire la cuisine.
9. Mettre la main à la pâte : encore une expression basée sur la cuisine, qui signifie qu’on apporte son aide, qu’on contribue à faire quelque chose. (familier)
10. T’inquiète = Ne t’inquiète pas. Cette fois, les deux termes de la négation ont disparu. (Très familier)
11. Nickel = parfait (familier). Ce terme a tendance à remplacer Super, notamment chez lez jeunes.
12. Ça, c’est du frigo… : Normalement, on dit : C’est un frigo bien rempli. Mais familièrement, à l’oral, pour insister, ou pour exprimer son admiration, ou sa surprise, etc., on utilise du, de la. Par exemple : ça, c’est de la soupe ! signifie qu’on la trouve excellente. Là, Fred est épaté par le frigo bien rempli.
13. Une botte : c’est le terme qu’on utilise pour certains légumes, pour des herbes aromatique qu’on présente en sorte de bouquets : une botte de persil, de radis, de poireaux, de navets, d’asperges
14. les Urgences : c’est le service des urgences à l’hôpital. Fred veut dire que Cédric risque de se couper, de se blesser et d’avoir besoin d’aller aux urgences
15. pile juste là : là exactement, sans dépasser, sans aller plus loin
16. jusqu’à temps que : de façon correcte, on dit : jusqu’à ce que (avec un verbe au subjonctif ensuite).
17. Sache : c’est l’impératif du verbe savoir. On ne l’emploie pas très souvent.
18. Au débotté : à l’improviste, sans avoir prévenu
19. épater quelqu’un : surprendre positivement quelqu’un, susciter son admiration
20. reluquer : regarder (argot)
21. un œuf coque : on dit aussi un œuf à la coque. C’est le mode de cuisson où l’oeuf cuit environ 3 minutes dans l’eau bouillante dans sa coquille.
22. Ça bout : c’est le présent du verbe bouillir.
23. Écaler un œuf : c’est le verbe qu’on utilise pour dire qu’on enlève la coquille.
24. Isio 4 : c’est le nom de l’huile Lesieur faite de 4 huiles différentes, puisqu’il paraît que c’est bon pour la santé de varier les huiles avec lesquelles on cuisine.
25. Écosser les petits pois : c’est le verbe qu’on utilise, pas le verbe éplucher. On sort les petits pois de leur cosse.
26. C’est quelque chose ! : cette expression sert souvent à exprimer l’admiration.
27. Paf : encore une onomatopée, comme tac, etc. Elle exprime un mouvement rapide.
28. Je cherche le petit : elle veut dire : je vais chercher le petit (= leur bébé). Chercher signifie qu’on a perdu quelque chose ou quelqu’un. Malène veut dire qu’il faut aller chercher leur bébé chez la nounou ou à la crèche après le travail.

Un petit détail pour terminer :
Evidemment, même si tout cela est vraiment naturel, il y a de la préparation quand même ! Fred sait déjà pas mal de choses sur les gens avec qui il va cuisiner en discutant. Ce n’est pas de la pure improvisation. Sinon, je ne vois pas comment il aurait pu savoir si vite que Malène est danoise, car honnêtement, elle n’a pas quasiment pas d’accent et surtout pas juste avant que Fred lui demande quel est son charmant petit accent.

5 réflexions sur “Le jeune papa qui voulait apprendre à cuisiner

  1. Anne Jutras dit :

    Encore une autre belle découverte! Vraiment sympa de ce genre de présentation. Comme tu le mentionnes, il y a des préparatifs, mais le tout semble bien naturel.

    Et merci pour les analyses d’expression, je ne connaissait pas les « être à la bourre » et quelques autres. 😉

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  2. Anne dit :

    Merci Anne ! Alors qu’est-ce que vous avez, vous les Canadiens, comme expression pour dire que vous êtes en retard ?
    Mais peut-être que vous n’êtes jamais en retard ! 🙂

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  3. Jianjing dit :

    Salut Anne,

    Ça fait un bail! J’espère que tout va bien!

    Ça a l’air très interessant ce billet, mais la vidéo n’est plus disponible sur Youtube. Est-ce que tu sais où je peux la encore regarder?

    Merci et très bonne fin d’année!

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  4. Anne dit :

    Bonjour Jianjing,
    Oui, tout va bien. Comme tu dis, ça fait un bail ! Et même plus ! C’est sympa de voir que certains lecteurs de ce site « disparaissent » puis finissent par réapparaître. Tant mieux !
    Je viens de chercher un peu et apparemment, cette vidéo n’est plus disponible du tout. Elle faisait partie d’une web série avec Fred Chesneau, en partenariat avec Lesieur, la marque de produits alimentaires. Cela faisait partie de leur plan de communication et de publicité. La web série s’appelait : Sans en faire tout un plat. J’aurais dû au moins enregistrer le son !
    Bonne fin d’année à toi aussi.

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