Promenons-nous… Promenons-nous… C’est rare en français aujourd’hui de parler à l’impératif à cette personne. Promène-toi, Promenez-vous ne surprennent personne. Mais Promenons-nous… A la place, c’est plutôt: Allez, on va se promener.
Pourtant, voici ce qui se passe dans nos têtes en lisant ces mots. Impossible de ne pas entendre immédiatement une petite chanson que nous connaissons tous depuis l’enfance:
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas.
Si le loup y était, il nous mangerait.
Mais comme il n’y est pas, il nous mangera pas.
Loup, y es-tu ? Que fais-tu ? M’entends-tu ?
Je mets ma chemise!
Promenons-nous dans les bois…
…Je mets ma culotte !
Promenons-nous dans les bois…
…Je mets mes bottes !
Et j’arrive !
Souvenir de la tension qui monte, frisson du danger qu’on sent approcher à mesure que le loup s’habille. Et le délice de la fuite pour finir.
Jeux d’enfants.
Promenons-nous…
franchement, je suis émerveillé par la communication entre la manan et sa petite fille, qui je pense, commence à peine à parler, une vraie merveille! (mais en même temps, un défi, presque impossible de décrypter ce qu’elle chante! sans tricher, bien sûr)
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