J’ai trouvé que cette publicité pour nous encourager à lire des romans policiers était bien trouvée, avec sa rime et son jeu de mots sur noir, même si pour les spécialistes, entre littérature policière – les polars – et romans noirs, il y a des différences. (Voici ce qu’en disait Jean-Patrick Manchette, un des maîtres français du roman noir : « Le bon roman noir est un roman social, un roman de critique sociale, qui prend pour anecdote des histoires de crimes, mais qui essaie de donner un portrait de la société.« )
Normalement, on a peur du noir quand on est enfant. Avoir vraiment peur ou jouer à se faire peur dans l’obscurité fait partie de l’enfance, comme le prouve le nombre d’albums pour les enfants, écrits, imaginés et dessinés sur ce thème, avec leurs monstres nocturnes, leurs sorcières inquiétantes, leurs créatures entrevues, leurs loups au coeur de sombres forêts.
Voici un livre que j’ai gardé. Avec mes fils petits, nous avons lu et relu, à l’heure d’aller au lit, cette histoire toute simple et somme toute très terre à terre. Succès durable pour ce livre, feuilleté, manipulé, ouvert, refermé, abimé et réparé plusieurs fois !
Donc n’ayons plus peur du noir et plongeons-nous dans des romans policiers ! Je n’ai lu aucun des titres récents mis en avant par cet éditeur dans sa publicité. Mais me reviennent maintenant à l’esprit les romans de Didier Daeninckx, que j’ai lus dans les années 80-90, notamment Meurtres pour mémoire, vrais romans noirs. En fait, je m’aperçois que j’ai surtout lu des policiers en anglais, d’autres venus du nord – victime de la mode, n’est-ce pas Edelweiss? – et assez peu de policiers français. A explorer donc !
Pour finir, et si je vous lisais Qui a peur du noir, histoire de retourner en enfance !
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Le jeu, répété, c’était de démasquer le géant menaçant, les oiseaux malfaisants et le monstre tapi dans un coin, en regardant les dessins avec un oeil nouveau une fois qu’on était arrivé au bout. Et de dire à propos des parents : Mais qu’est-ce qui leur prend ?, en ajoutant : Ils sont devenus complètement fous !
Ce que je me demande tout d’un coup, c’est s’il s’agit toujours d’une petite fille dans cette série de petits livres sur les peurs ! Nous en avions un autre, sur la peur de l’orage, avec une fille aussi. Les filles, des trouillardes ? 🙂
Jolie lecture! Jamais entendu cette histoire mais je comprends pourquoi c’est restait dans votre biblioteque.
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Comme c’est joli ! J’avais quant à moi lorsque j’étais petite, un livre du même type avec un petit garçon qui appelait son papa car il voyait des monstres sous son lit 😊 ce sont en tout cas de beaux souvenirs de lecture.
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Bonjour Anne,
C’est vrai la différence entre policier et noir. Avant je n’aimais pas trop le genre policier, toujours mener une enquête jusqu’à à la fin c’était un peu ennuyant. Mais je dois avouer qu’avec la mode des nordiques j’ai retrouvé le côté social et familial qui se mélange parmi l’enquête et je suis tombée sous son charme. En plus, c’est sympa de lire un roman dans lequel tous sont plongés sous la neige quand je suis en pleine chaleur méditerranéenne!
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Merci ! C’était une série de livres par la même auteure. Je l’ai gardé pour sa valeur sentimentale !
Bonne journée
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Ah oui, les monstres sous le lit et le papa protecteur !
J’en ai encore un qui s’appelle Papa !, de Philippe Corentin, où le petit monstre s’installe dans le lit du petit garçon au moment du coucher.
Bonne journée à toi
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Bonjour Edelweiss,
Oui, je suis comme toi. C’est ce mélange qui rend les intrigues plus riches. Et le dépaysement fait du bien aussi. On est vraiment ailleurs, le temps de la lecture. Et aussi quand on suit un même détective, un même policier dans plusieurs livres, j’aime bien!
Bonne journée à toi
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Oui, je pense que c’était celui-là ! Belle journée à toi aussi
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